mardi 30 juin 2015

LE SAVIEZ-VOUS?




Notre région abrite à la fois la plus grosse et la plus petite espèce de guêpes de toute la Terre[1].

Rhysse noirâtre, la géante...
La plus grosse porte le nom enchanteur de Megarhyssa atrata ou, plus communément, rhysse noirâtre.

Elle est connue depuis près de 235 ans grâce aux analyses de l’entomologiste danois Johan Christian Fabricius, mais elle est surtout connue à cause des carnages qu’elle réalise au détriment d’un insecte ravageur appelé « mouche à scie ».

Cette dernière pond ses œufs sous l’écorce d’arbres mourants où ses larves trouvent de quoi se nourrir le moment venu.

Mais, c’est sans compter sur la vigilance de la femelle rhysse qui guette le moindre indice et est capable de dénicher ces larves et d’y déposer ses propres œufs directement sur le garde-manger pour ainsi dire.

En effet, les larves de la rhysse pourront se nourrir à même les larves de la mouche à scie au fur et à mesure de leur développement.

Pour repérer ses proies sous l’écorce des arbres, la femelle rhysse est prodigieusement équipée.

Son corps ne fait que 4 cm de long, mais elle a des antennes de 2,5 cm pour trouver ce qui se trouve d’intéressant jusqu’à 12 cm sous l’écorce, une écorce qu’elle est capable de percer avec un ovipositeur (positionneur d’œufs) de 13 cm de long (5 pouces en mesures anglaises). 

Avec une longueur hors tout de près de 20 cm, c’est bien la plus grande guêpe connue.

Quant à la plus petite, elle a été découverte seulement en
La mini Anaphes listronoti
1997, à Sainte-Clotilde,  grâce aux travaux de l’entomologiste Guy Boivin et de son équipe d’Agriculture-Canada à Saint-Jean.

Cette guêpe est aussi une parasite, mais celle-ci pond carrément ses œufs dans les œufs de charançon et même plusieurs de ses œufs dans un seul œuf de charançon.

Elle a donc une toute petite taille d’à peine un demi-millimètre, ce qui lui assure le «trophée de Lilliput »…

Néanmoins, l’équipe de M. Boivin a démontré qu’en dépit de tout cela Anaphes listronoti est capable d’apprendre de nouvelles données et de s’en souvenir.

Petit et démuni ne riment donc pas nécessairement.


[1] Ce texte est une adaptation d’une note gracieusement communiquée par M. Guy Boivin, Ph.D., Chercheur scientifique, Entomologie, Agriculture et Agroalimentaire Canada.

mardi 16 juin 2015

RUE RICHELIEU, L'ÉTÉ DERNIER


Avant

Après

Avant























Après  





















Bien sûr, le résultat final, une fois les gravats déplacés, en vaut la peine.  

Nous avons désormais une magnifique promenade et notre vue peut, sans encombre, admirer la beauté du Richelieu.

Néanmoins, tous ces coups de pics à notre passé se sont quand même fait vivement sentir...

mardi 9 juin 2015

QUI SE SOUVIENT?


Au début des années 1920, Québec annonce son intention de macadamiser plusieurs routes.

En effet, la voiture a commencé à se démocratiser quelque peu et les conducteurs supportent de moins en moins le caractère à peine carrossable de nos grands chemins.

Mais, carrossables ou non, les voies de circulation ne sont pas les seules à transformer le transport automobile en véritable aventure.

Les pneumatiques eux-mêmes manquent totalement de fiabilité et il vaut mieux apporter dans ses bagages de nombreux pneus et de nombreuses chambres à air de rechange.

Et, il faut bien sûr être équipé pour réparer soi-même les crevaisons...

Il n'est pas du tout certain que cette période ait laissé de très bons souvenirs...

mardi 2 juin 2015

RIP - JACQUES PARIZEAU 1930-2015



Le Québec vient de perdre un hyper-géant.

Avec la disparition de Jacques Parizeau c'est plus d'un demi-siècle de construction d'un pays qui devient de l'histoire.

On ne compte plus les initiatives et les organismes économiques créés par MONSIEUR pour éviter aux Québécois la mentalité du «petit pain».

Son souci de tous les instants aura été de mobiliser nos épargnes collectives pour qu'elles servent à la collectivité québécoise plutôt que d'être pillées par des compagnies étrangères.  

Il serait grand temps que nos gouvernants retrouvent ce souci de la protection et de la valorisation des intérêts supérieurs de la nation.

Il va de soi que la Société d'histoire du Haut-Richelieu offre ses plus sincères condoléances aux parents, aux proches et aux amis de M. Parizeau.

Cette perte est durement ressentie par nous tous.