mardi 7 juillet 2015

UN ANNIVERSAIRE MARQUANT



À l’arrivée de Jacques Cartier à Gaspé, en 1534, le cheval, bien qu’originaire d’Amérique, a disparu du continent depuis fort longtemps.

Les premiers colons, de même que les premiers militaires, ont dû se passer d’un auxiliaire aussi précieux.

Samuel de Champlain en avait bien importé quelques uns, en 1612, mais aucun reproducteur ne se trouvant parmi eux, un cheptel local n’a pu alors être constitué.

Il faudra attendre le règne de Louis XIV et le souci personnel que le jeune roi éprouve pour sa colonie d’outre-mer pour que la situation change.

En 1665, il envoie sur le Marie-Thérèse – du nom de son épouse Marie-Thérèse d’Autriche – 2 étalons et 12 juments pour constituer l’ébauche d’un haras comme ceux qu’il a créés dans toutes les autres provinces de son royaume.


Affectées aux membres du Conseil souverain, aux Ursulines de Québec et aux officiers du Régiment de Carignan-Salières qui a jeté de si puissantes racines dans notre région – ces montures ont surtout donné naissance à la célèbre race du cheval canadien.

Cet envoi est arrivé en Nouvelle-France le 16 juillet 1665, il y a donc 350 ans cette année.

D’autres reproducteurs seront ensuite envoyés, chaque année, jusqu’en 1671.


Au total, 80 bêtes seront envoyées, toutes ancêtres du «petit cheval de fer» comme on en est venu à surnommer ce travailleur infatigable.

Bien près de disparaître à une époque, il a été classé au répertoire du patrimoine par l’Assemblée nationale en 1999, geste imité par Ottawa deux ans plus tard.

La Maison Saint-Gabriel, à Montréal, organise des célébrations durant toute cette année pour marquer cet anniversaire exceptionnel : http://www.maisonsaint-gabriel.qc.ca/fr/programmation/350-ans-cheval-canadien.php

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