mardi 10 mai 2016

IL Y A TROIS QUARTS DE SIÈCLE…



Le sud du Québec est notamment réputé pour ses cultures vivrières et pour ses riches vergers.
Qui dit agriculture dit évidemment insectes ravageurs et le besoin de se prémunir contre ces pestes s’est imposé rapidement.


Québec s’en est occupé rapidement, mais Ottawa a aussi voulu intervenir.

D’abord en installant un petit laboratoire portatif sur la colline de Covey, puis à Hemmingford.


Mais tout cela devient rapidement insuffisant et, en 1938, la Chambre de commerce de Saint-Jean, appuyée par la grande conserverie Windsor Canning ltée et par le député fédéral Pierre Auguste Martial Rhéaume, obtient l’installation d’un laboratoire plus sérieux chez nous.
Installation provisoire d'après-guerre

Guerre oblige, toutefois, ce n’est qu’en mai 1940 que le laboratoire devient fonctionnel.

Le nouvel établissement est placé sous la houlette de Jean-Baptiste Maltais, docteur de entomologie et un de nos grands hommes de science que le Québec se plaît à oublier.
Jean-Baptiste MALTAIS

M. Maltais a à son actif de nombreuses découvertes capitales, mais son nom est surtout attaché à l’étude de la résistance naturelle des plantes aux insectes ravageurs.

Jusque là, et longtemps après, la science officielle a considéré que contrairement aux animaux et aux humains, les plantes n’ont pas de défenses immunitaires.

Ce fut la gloire de M. Maltais de montrer, en partie, toute la fausseté de cette croyance.

Il a aussi mis au point – en première mondiale – un piège pour attirer les pucerons loin des cultures commerciales.  Cette technique des pièges est d’usage courant de nos jours.  Elle fut inventée à Saint-Jean.

Le laboratoire est né en de très bonnes mains.


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